Nouvelle édition de la newsletter en ce début de printemps !
Certaines circonstances m’obligent à ralentir un peu la production de contenus (je vous en dirai plus d’ici quelques semaines…) mais je tiens bon. Un épisode covid en particulier m’a amené beaucoup de fatigue mais le plus dur est passé !
En plus des bonnes pratiques, des conseils de lecture et d’écriture ou encore du processus éditorial de mon 1er roman que j’aime vous partager, les coulisses du secteur de l’édition est un sujet qui me tient à coeur.
Plus j’en parle autour de moi et plus je me rends compte que lecteurs comme auteurs manquent de connaissances “la chaîne du livre”.
Comment sont fabriqués les livres, quels rôles jouent les intermédiaires entre auteur et lecteur — chacun à un bout de la chaîne — ou encore qui en tire les plus gros bénéfices sont autant de questions cruciales auxquelles je peux fournir des débuts de réponse.
J’ai eu envie de prendre comme point de départ 5 idées reçues que nous pouvons avoir sur le secteur de l’édition et les livres en général…
Allez, je vous embarque pour la 1ère idée reçue d’une série de 5.
Bonne lecture !
Idée reçue n°1 : on peut bien gagner sa vie en tant qu’auteur
Une réponse simple ? Non. Du moins pas pour l’immense majorité des auteurs, professionnels ou amateurs, en France.
En réalité :
plus de la moitié des auteurs en France gagnent moins que le Smic
2/3 des auteurs ont un “autre métier”
les auteurs sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’auto-édition… et pas seulement les primo-auteurs !
D’où viennent ces informations ? De multiples sources indépendantes et médias reconnus, mais surtout du très officiel “rapport sur le secteur du livre” publié par le Ministère de la Culture (dont la dernière édition est celle de 2018-2019)
Le fait est que la plupart des auteurs doivent se contenter d’un à-valoir qui dépasse rarement 1000 euros par livre publié. Et cela, à supposer que leurs ventes prévisibles se situent au moins entre 500 et 800 exemplaires par titre. Ce qui correspond à la moyenne des ventes observées.”
Et encore, pour les primo-auteurs les tirages tombent à 200 ou 300 exemplaires…
La situation précaire de la majorité des auteurs en France ne tient pas qu’à une question de revenus mais s’étend à tous les domaines de leur activité : peu de droits sociaux, notamment lorsqu’il s’agit de retraite, paiement une fois par an des revenus générés par la vente de leurs livres, parcours du combattant pour obtenir un congé maternité, etc.
Si vous souhaitez creuser la question, n’hésitez pas à vous tourner vers la Ligue des Auteurs professionnels, syndicat d’auteurs et d’autrices en France.
60% d’avancement sur ma révision éditoriale
Les sessions se succèdent et ne se ressemblent pas, ou très peu. Certaines portent avant tout sur des corrections grammaticales ou syntaxiques, d’autres sur la psychologie des personnages, la clarté d’une intrigue secondaire ou la lisibilité d’une figure de style.
J’apprends encore et encore dans ce processus minutieux qui oblige à examiner chaque mot, chaque image, chaque élan littéraire que je pensais pourtant avoir déjà lu, relu et affiné maintes fois.
Mais il y a toujours matière à améliorer et, surtout, cela vient encore confirmer le besoin d’un regard professionnel pour emmener un manuscrit au plus loin avant sa publication.
Avec Caroline Nicolas, éditrice des éditions Brandon & Compagnie, nous avançons d’un pas sûr dans la correction du manuscrit de mon roman “Les pavés du pardon” qui doit paraître d’ici la fin d’année.
Hâte que vous puissiez le découvrir ;)
et d’ici là, n’hésitez pas à découvrir les derniers articles du blog Je suis auteur. Notamment sur les recherches préparatoires à mener avant l’écriture…
Raphaëlle Béguinel
autrice et fondatrice de jesuisauteur.com
Retrouver tous les conseils, bonnes pratiques sur le site Je suis auteur