Première newsletter Je suis auteur de l’été, ça se fête non ?
Comme les paradoxes ne m’effraient pas, je vous invite à lire une newsletter (subjectivement) conséquente sur l’intérêt de faire court en écriture… Contradiction is my 2021 best friend ;)
Raphaëlle Béguinel, fondatrice de www.jesuisauteur.com
Eloge du synthétique ?
Non, ce ne sera pas une apologie du vêtement de sport qui colle à la peau et dont on vante les pseudo-qualités “respirantes”. Ce ne sera pas non plus un comparatif entre sous-vêtements en coton et lingerie en matières modernes tout droit sorties des labos de R&D.
Plutôt, je me lance dans une considération d’écriture qui m’est venue récemment, comme un boomerang : écrire court est parfois une nécessité, la seule forme possible à nos récits, à nos pensées.
Et cela relève du défi lorsque l’on ne s’est pas livrés à l’exercice depuis longtemps (voire jamais).
Pourquoi comme un boomerang ? Je viens de passer les deux dernières années à emmener le plus loin possible mon roman Les Pavés du pardon (à paraître aux éditions Brandon fin 2022), après avoir participé à une dizaine de concours de nouvelles au printemps 2018.
Jusqu’au mois de mai, mes journées étaient consacrées à un manuscrit de 300 pages dont la profondeur et la longueur pouvaient parfois me donner le tournis. J’ai émergé de cet univers il y a à peine un mois — en attendant septembre prochain et le début du travail éditorial — et je suis à sec.
On m’encourage (déjà!) à envisager une idée de second roman mais les idées sont encore trop diffuses.
Je me suis rendue compte que j’avais une envie de format court, compact, puissant. Ciselé. La tenue d’un journal et l’envie d’écrire des nouvelles me tenaillent à nouveau.
C’est l’effet balancier attendu : après le format long, j’ai besoin d’écriture synthétique ; charger d’autant plus en sens le peu de mots que l’on inscrit sur sa feuille.
L’intérêt d’écrire court ?
Pour l’écriture de nouvelles, j’ai déjà écrit à ce sujet sur le blog Je suis auteur. Les avantages de se prêter à l’exercice sont multiples :
la réassurance que procure un thème donné à l’avance,
le cadre de la contrainte du nombre de caractères qui canalise,
enfin, la concentration et l’atteinte du but : on traite un sujet sans s’éparpiller et les “chances” de mener son projet d’écriture jusqu’au bout sont bien plus élevées que pour un roman.
Pour toutes ces raisons, et parce que je sors d’un marathon, j’ai envie de ce genre de sprint qu’implique l’écriture de nouvelles.
Une plongée dans un univers unique dont on ressort ému, abasourdi, effrayé ou encore pensif. Mais où il s’est passé quelque chose en autant de mots qu’en contient le programme TV ou votre recette de cuisine préférée.
On se lance ensemble cet été ?
Focus publication : à compte d’éditeur vs à compte d’auteur
J’ai pu traiter des deux modes de publication — à compte d’auteur et à compte d’éditeur — sur le blog de Je suis auteur. Bonne lecture !
La trouvaille qui donne le sourire aux lèvres
Je vous laisse lire le post, je ne l’aurais pas mieux formulé :)
Que pensez-vous de cette initiative ? The Human Library, pour en savoir plus cliquez ici.
(cette trouvaille me vient de l’excellente newsletter de Sari Azout intitulée Check your pulse)