Les doutes en tant qu’auteur peuvent être nombreux, que l’on soit déjà publié ou non. Le syndrome de l’imposteur n’épargne pas ceux qui écrivent, bien au contraire ! Mais il y a des questionnements que l’on évoque moins souvent :
Suis-je capable de mener de front un emploi à temps plein et l’écriture de mon roman ?
Mes poèmes, même s’ils sont publiés, seront-ils jamais aboutis et satisfaisants ?
Comment progresser si l’on ne peut pas bénéficier du regard de professionnels de l’écriture ?
Les retours que j’obtiens sur ma nouvelle, mon scénario, mon roman, puis-je vraiment me fier à eux ?
Deviendrais-je un jour auteur ?
À l’instar de nombreux autres auteurs (en devenir), toutes ces interrogations m’ont déjà traversé l’esprit. Et je suis loin de disposer de toutes les réponses à ce jour.
Vincent Germani, auteur publié aux éditions Brandon, partage dans son interview sur le blog Je suis auteur qu’il s’inscrit dans “une insatisfaction permanente”.
C’est une posture que je partage, sujette à réflexion. Le doute permet de maintenir tout auteur dans une zone d’inconfort propice à la remise en question, à l’exploration de son monde intérieur et de sa créativité. Mais, comme tout questionnement, il peut aussi mener à la paralysie.
Alors, comment s’assure-t-on d’emprunter une voie propice, d’apprivoiser le “doute bénéfique” et ne pas s’adonner aux tortures mentales qui empêchent d’écrire ?
Je vous laisse avec cette newsletter qui détaille ces questions, et plus encore.
Merci de votre soutien et de votre intérêt grandissant pour la newsletter et le site Je suis auteur. Que ces contenus puissent vous aider dans votre quotidien d’auteur est une grande source de satisfaction et de motivation pour moi !
Et pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait, rendez-vous sur Instagram. J’y dévoile des réflexions et nouvelles que je ne partage pas forcément ici ;)
Bonne lecture, bonne écriture,
Raphaëlle Béguinel, Fondatrice de Je suis auteur
Comment surmonter ses doutes et écrire
À l’évidence, il n’existe pas de recette miracle. Le mieux que je puisse vous partager ici sont les bonnes pratiques que j’ai pu glaner ces dernières années et que je m’applique. Il s’agit ici de complémentarité. Chacune appliquée séparément ne produira pas autant de bénéfices que si toutes forment un ensemble et investissent notre quotidien.
Voici 5 bonnes pratiques :
Rentrez en contact avec des professionnels de l’écriture et faites-leur confiance
Concours de nouvelles, parcours de formation chez Brandon & Compagnie ou à l’école Les Mots, masters universitaires, il existe aujourd’hui de nombreux moyens pour exposer ses écrits au regard de professionnel. N’hésitez pas !
Laissez votre instinct prendre le relais
Lorsque nos doutes se font trop nombreux, intenses, obsédants, une bonne manière d’opérer peut être d’agir sur ses pensées. Par la méditation, par le dessin, par la marche, stimulez votre esprit créatif tout en focalisant vos pensées sur une activité précise. Ne laissez plus de place au doute, écrivez, créez !
Faites confiance au quotidien
Si vous avez déjà instauré une forme de discipline, de routine d’écriture dans votre quotidien, appuyez-vous sur elle. La répétition constitue un socle de réassurance et encourage à minimiser ses doutes en donnant l’impression d’être “sur des rails”. Même sur l’insatisfaction nous assaille, l’important reste de créer et d’avancer. Il restera toujours assez de temps pour relire et réécrire… L’amélioration ne peut se faire à partir d’une page blanche !
Tout a déjà été écrit, mais jamais par vous
Cela peut paraître étrange, voire franchement décourageant si l’on considère seulement la première partie de cette phrase. Lorsque l’on évoque que “tout a déjà été écrit”, c’est bien pour souligner que l’originalité du thème est une chimère. Il est à peu près certain que toutes les histoires ont déjà été racontées mais, ce que l’on sait aussi, c’est qu’une histoire peut avoir d’infinies variations sur la manière dont elle est contée. Et par qui. Toute histoire que vous raconterez sera donc forcément unique car elle dévoilera votre vision du monde, avec vos propos, votre intensité. N’oublions pas que tout auteur peut trouver son audience.
Exercez-vous à une gymnastique mentale
Il y a doute et doute. L’enjeu est de pouvoir différencier les bonnes remises en questions des doutes stériles et contre-productifs. Mais comment faire ? De nombreuses pistes sont possibles et le chemin pour y parvenir dépend de chacun mais ce qui est certain est que tout doute qui étouffe la création et empêche d’écrire sera contre-productif. Servez-vous de vos doutes pour approfondir vos personnages, questionner la portée d’une description, transformer le fil narratif pour éviter les clichés.
Mais ne vous arrêtez jamais d’écrire parce qu’une petite voix vous somme de le faire.
Pour les curieux, les retardataires et ceux qui aiment relire pour mieux approfondir
Voici les articles du mois de janvier publiés sur le blog Je suis auteur :
L’interview de Vincent Germani, l’auteur de la rêverie (cliquez sur l’image)
Comment écrire une nouvelle : l’art de trouver la chute ? (cliquez sur l’image)
Pourquoi créer un club d’écriture (cliquez sur l’image)
Interview de Gilbert Vincent-Caboud : poète et romancier, ou comment ces deux arts communiquent (cliquez sur l’image)