Ma première publication & 3 bonnes pratiques pour se motiver en écriture
Des concours de nouvelles au recueil Drôles de virus...
Drôles de virus : ma première publication
Fin novembre, les éditions Brandon — de la maison Brandon & Compagnie — ont eu la bonne idée de publier un recueil de nouvelles inédit : “Drôles de virus”. Voici 3 raisons pour lesquelles vous devriez le dévorer de bout en bout :
Remède contre la morosité ambiante, c’est un bonbon de littérature, de bonne humeur et de profondes réflexions. Une parfaite mise en bouche pour aborder les fêtes de fin d’année — et au-delà — dont les nuances sont aussi nombreuses qu’il y a d’auteurs. Quatorze nouvelles, quatorze styles d’écriture, quatorze manières de voir le monde.
C’est ma première publication ! J’ai été ravie de collaborer à ce recueil aux côtés de treize autres auteurs des éditions Brandon, déjà publiés ou en passe de l’être. Saurez-vous prononcer correctement le titre de ma nouvelle ?
En plus des quatorze nouvelles, ce recueil rassemble autant d’extraits d’oeuvres publiées ou à paraître aux éditions Brandon. Vous pourrez donc y découvrir un extrait de mon premier roman en préparation…
Le recueil “Drôles de virus” est gratuit, au format numérique et accessible directement en ligne, juste ici :
La force des défis d’écriture
Notre moteur interne ne suffit pas toujours
Combien d’auteurs tueraient pour une inspiration constante, une productivité sans irrégularité, la certitude d’avancer dans leurs oeuvres sans faiblir ? Tuer est peut-être un peu exagéré, mais ils paieraient à prix d’or un tel remède. C’est un fait : l’inspiration, notre moteur interne, est faillible. Elle peut dépendre de notre humeur, du lieu où l’on se trouve, de la qualité de nos repas ou de nos relations. Bref, de tout un tas de facteurs que l’on ne maîtrise pas.
L’inspiration et la productivité peuvent être renforcées par une routine d’écriture. S’imposer une discipline quotidienne — que ce soit en nombre de mots ou de chapitres — aide, c’est certain. Mais, parfois, cela ne suffit pas. Et l’hiver n’aide en rien. Les basses températures, la nuit même à huit heures du matin, la fatigue accumulée du second confinement : la balance semble pencher dans le mauvais sens. Ou suis-je la seule concernée ?
Pour remédier aux périodes les plus moroses, lorsque l’on se trouve dans le creux de la vague, plusieurs moyens s’offrent à nous. En voici quelques-uns qui peuvent aider à se remettre en selle et booster nos sessions d’écriture. C’est bien connu, l’appétit vient en mangeant, et l’inspiration en… écrivant.
S’essayer aux concours de nouvelles
Les appels à textes font partie des leviers que j’apprécie le plus. Sans se poser plus de questions, il s’agit de sélectionner un ou plusieurs concours dont le thème ou le format nous attire et d’écrire. La page blanche ne l’est déjà plus : quelqu’un d’autre a eu la bonté de décréter un nombre de caractères maximal, et même un sujet sur lequel écrire. C’est se reposer sur une consigne et permettre à sa créativité — donc son inspiration — de se libérer d’autant mieux qu’elle se déploie au sein d’un cadre défini.
Le temps de quelques sessions d’écriture, nous sommes délestés d’une partie de la responsabilité du créateur. Le format est à la fois plus court — pour ceux qui s’exercent aux romans ou aux scénarios — et plus guidé par les principes qu’il requiert : l’exigence de synthèse, la qualité de la chute.
J’éprouve d’autant plus d’affection pour ce format que mon expérience d’auteur en devenir a pris un autre tournant, plus sérieux et à visée professionnelle, grâce à un concours de nouvelles : les Trophées Brandon de Brandon & Compagnie en 2018.
Tenter le nanowrimo l’année prochaine
Malheureusement, pour cette année, le train vient de passer. Mais ça ne nous empêche pas d’évoquer ce fameux défi d’écriture devenu phénomène mondial depuis son lancement. L’enjeu ? Parvenir à écrire le plus possible sur le seul mois de novembre pour, en théorie, jeter sur le papier ou sur l’écran le premier jet d’un roman. Défi impossible ? Renée Zachariou, qui a tenté l’expérience cette année, y répond dans un article sur le blog de Je suis auteur.
Les clubs d’écriture ou la magie des échanges entre pairs
J’ai récemment intégré un club d’écriture qui se réunit environ une fois par mois. Le principe est simple : chaque participant lit aux autres l’un de ses textes et bénéficie de leurs retours, autant sur le fond que sur la forme. Certes, aucun n’est un professionnel de l’écriture mais les avantages de ce genre d’échanges appartiennent à une autre sphère. Participer à un club d’écriture revient à constituer un groupe d’alpha-lecteurs, tour à tour auteurs et lecteurs, et impulser une dynamique aux ressorts insoupçonnés. On se confronte à un lectorat : divers, imprévisible, parfois dur, toujours empathique.
Dans le dernier mois de cette année 2020 — indescriptible dans tous les sens du terme — nous avons l’opportunité d’écrire et cela demeure l’une des plus belles choses qui soi. Alors, lorsque notre élan inspirationnel nous fait défaut, rien ne nous empêche de trouver des relais extérieurs.
Bonnes fêtes de fin d’année,
Raphaëlle
Fondatrice de Je suis auteur, auteure en devenir
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