J’ai lancé Je suis auteur en mai 2020 avec l’envie d’aider les auteurs en devenir à atteindre leurs objectifs d’écriture. Depuis le lancement du site, j’ai eu l’opportunité de réaliser une dizaine d’interviews d’acteurs du livre : auteurs en herbe, écrivains et éditeurs. Des professionnels qui m’ont permis de découvrir ce que l’on nomme “la chaîne du livre”.
Ces échanges et mes recherches personnelles sur le sujet ont confirmé que le secteur du livre est une industrie comme les autres. C’est-à-dire ? Où les exigences de rentabilité et de productivité s’imposent et où de nombreux intermédiaires ponctionnent cette chaîne sans apporter de véritable valeur. Que reste-t-il pour les auteurs et les éditeurs ? Souvent pas grand-chose, en particulier pour les petits acteurs.
Je me suis donc prise d’intérêt pour les maisons d’édition indépendantes, celles qui se battent pour mieux rémunérer leurs auteurs, pour produire de manière responsable, pour prendre le risque de lignes éditoriales originales où la logique de rentabilité n’est pas la seule à prévaloir.
Et plutôt qu’un sujet parallèle, plus j’avance et plus je perçois le soutien aux éditeurs indépendants comme le pendant de mon parcours d’auteure en devenir. Donc du projet Je suis auteur.
Bonne lecture !
Raphaëlle Béguinel, fondatrice de Je suis auteur
Du soutien ?
En tant qu’auteur, vous êtes avant tout lecteur et aujourd’hui, c’est à cette partie de vous-même que je m’adresse. Vous n’êtes pas sans savoir que le secteur du livre est durement touché, comme de nombreux autres, par la crise que nous vivons depuis un an. Et, comme souvent, ce sont surtout les plus petits acteurs qui trinquent.
Lecteur, auteur, nous lisons tous des livres et nous souhaitons, pour certains, publier un jour. Ces maisons d’édition à soutenir sont donc des acteurs incontournables de votre carrière d’auteurs en devenir :
des relais de connaissance par tous les livres qu’elles publient
des puits de savoir et d’expertise pour nos manuscrits et l’avis que les éditeurs peuvent fournir
vos futurs partenaires de carrière dans un contexte de publication
Petit conseil : j’ai pris l’habitude d’emprunter les œuvres d’auteurs décédés et d’acheter les livres d’écrivains et poètes vivants qui ont besoin de cette rémunération. Hors super stars du livre en France bien sûr. Eux n’ont pas vraiment besoin de nos sous, et j’ai conscience que cela peut être sujet à débat.
Voici quelques maisons d’édition dont les projets me tiennent à coeur. La liste est, bien sûr, loin d’être exhaustive :
La Maison des Pas perdus pour leur démarche éco-responsable et la qualité de leurs livres illustrés, adulte et jeunesse
Brandon & Compagnie pour l’exigence littéraire de la ligne éditoriale et la politique de rémunération des auteurs de la maison
Double ponctuation, une maison d’édition engagée pour la diversité des ouvrages et contre la surproduction de livres.
Il y en a bien sûr beaucoup d’autres !
N’oublions pas aussi les libraires indépendants et la vente en ligne responsable. Consultez le site des librairies indépendantes ainsi que la belle démarche du site Livr&co, le comptoir des lectures durables.
Ballon rouge
En guise de conclusion, n’hésitez pas à prendre quelques minutes pour découvrir ma dernière publication. Ma nouvelle “Ballon rouge” a été primée aux Trophées Brandon 2018, catégorie “Roman”. Petite surprise de ce début d’année, elle est accessible directement en ligne sur Medium.